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L’activité ressource

Pour pouvoir pratiquer l’antifragilité au quotidien il faut en prendre les moyens : ce n’est pas naturel, dans un environnement stressé et complexe, de toujours voir le verre a moitié plein, de rester optimiste, de rester convexe. Prendre le temps, régulièrement, d’aller pratiquer une activité ressource aide à devenir ou à rester antifragile.

La pratique de l’antifragilité consomme de l’énergie et nous amène à aller puiser dans nos réserves d’estime de nous même, de sécurité intérieure pour rester distancié. L’activité ressource rempli ce réservoir dans lequel nous allons puiser.

L’heuristique est la suivante : pour s’aider soi-même à devenir antifragile, prenez le temps, sur les heures habituelles de travail si nécessaire, de pratiquer une activité qui vous ressource.

En complément de la supervision je recommande d’identifier une activité ressource qui vous reconnecte à vos sources intérieures.

Comment reconnaître une activité ressource ? Elle vous permet de tout oublier, généralement c’est une activité que vous aimiez pratiquez jeune, lorsque vous étiez libre, et généralement vous avez les idées plus claires en sortant. Cette activité peut activer votre centre de préférence (voir les 3 centres), donc être physique comme c’est le cas pour moi, émotionnelle ou intellectuelle.

A ce stade je me demande si l’activité peut réellement ne concerner qu’un seul centre où si vous avez intérêt à nourrir vos trois centres en ressources. Personnellement j’ai besoin d’exercice (centre corps), de lire des livres intelligents qui me donnent de nouveaux modèles (centre tête) et de supervision pour traiter les aspects émotionnels (centre cœur). Je manque de témoignage pour faire de cette ressource dans les 3 centres une heuristique.

L’antifragilité vient du fait qu’en prenant du recul avec notre travail, nous pouvons le considérer avec plus de souplesse, de relativisation. Si notre réservoir est rempli nous pourrons accepter plus facilement les déconvenues.

How to

  1. Identifier vos activités ressources en repensant à ce que vous faisiez naturellement lorsque vous étiez enfant
  2. Trouver une manière relativement simple, près de votre bureau ou de chez vous, de pratiquer une activité proche de cette activité. Il vaut mieux pouvoir le faire souvent que peu mais « purement ».
  3. Programmer des séances régulièrement
  4. Identifier votre cycle de besoin : est-ce hebdomadaire ? avant une réunion stressante ? avant de rentrer à la maison et s’occuper des enfants ?

Personnellement, vous l’aurez sans doute compris, la mienne de source, je la trouve en pratiquent le VTT slopestyle, seul ou avec des amis de rencontre.

Pré-requis :

Aucun.

Pour vous aider à identifier vous pouvez lire les 2 premiers chapitres du livre « a la source de la force intérieure ». Ce livre a été écrit par un prolixe moine bavarois spécialisé sur ce sujet. Les chapitres suivants sont réserver aux croyants, mais les deux premiers fonctionnent très bien avec tout le monde.

 

La supervision antifragile

Pour pouvoir pratiquer l’antifragilité au quotidien il faut en prendre les moyens : ce n’est pas naturel, dans un environnement stressé et complexe, de toujours voir le verre a moitié plein, de rester optimiste, de rester convexe. Prendre le temps, régulièrement, d’aller voir un superviseur, cela aide à devenir antifragile.

L’heuristique est la suivante : pour s’aider soi-même à devenir antifragile, faîtes appel à un tiers régulièrement, comme un coach sportif.

Cette pratique est obligatoire pour toutes les associations de coaching, mais je pense qu’elle est bénéfique également aux professionnels en poste et aux consultants. Souvent la supervision est confondue avec son équivalent anglo-saxon, qui veut plutôt dire « direction » que « aide à y voir et au développement ». Une bonne supervision est réalisée par quelqu’un qui comprend vos situations, sans y être liée, et qui peut vous aider à faire le tri dans vos émotions et sentiments. Ainsi il ou elle vous aidera à prendre du recul avec les problèmes que vous rencontrerez inévitablement. Prenant du recul vous pourrez voir votre contribution au problème, trouver d’autres options pour y répondre, bref tirer parti des ennuis pour progresser.

Lorsque les problèmes sont émotionnellement impactant il nous devient difficile de prendre du recul. C’est humain et en rien condamnable. Si vous êtes consultant ou coach, c’est une de vos fonctions, faire tiers. Rien d’étonnant à ce que vous-même vous ayez besoin d’un tiers, ce ne sont pas vos clients qui sont idiots, c’est la nature humaine.

L’antifragilité vient du fait que l’analyse avec recul des problèmes rencontrés permet de voir sa propre contribution et donc d’en tirer une occasion de croissance.

How to

  1. Sélectionner un professionnel en qui vous avez confiance avec une capacité personnelle de recul
  2. Si la personne est interne à votre organisation, vérifiez bien que vos actions n’ont aucune conséquence pour elle,
  3. Prendre rendez-vous régulièrement
  4. Y aller que vous ayez un sujet précis ou pas. Les meilleurs séances sont celle sans sujet : elles permettent de découvrir des choses réellement cachées !

Pré-requis :

Aucun.